Ditesleaveclesourire
Bienvenue !

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Ditesleaveclesourire
Bienvenue !
Ditesleaveclesourire
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Sujets similaires
Rechercher
Résultats par :
Recherche avancée
Derniers sujets
Scandaleux !Mer 24 Nov 2021 - 8:56ally-net
Le saviez-vousSam 26 Juin 2021 - 16:26ally-net
SANTEVen 4 Juin 2021 - 17:41ally-net
Chansons d'ailleursSam 8 Mai 2021 - 8:18ally-net
Si vous passez par là...Sam 8 Mai 2021 - 7:20ally-net
Elections 2012
Exceptionnellement le vote est ouvert à tous les membres et aux invités.
 
Ally-net
modératrice
Navigation
 Portail
 Index
 Membres
 Profil
 FAQ
 Rechercher
Partenaires
forum gratuit
Tchat Blablaland
Le Deal du moment : -15%
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
Voir le deal
169.99 €

Aller en bas
ally-net
ally-net
Administratrice
Nombre de messages : 5257
Localisation : Lorraine-Moselle
Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007

Un jour, une fable Empty Un jour, une fable

Ven 8 Juil 2011 - 7:38
Jean de La Fontaine (8 juillet 1621 à Château-Thierry, 13 avril 1695 à Paris) est un poète français de la période classique dont l'histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d'opéra qui confirment son ambition de moraliste.

Proche de Nicolas Fouquet, Jean de La Fontaine reste à l'écart de la cour royale mais fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.

C'est en effet en s'inspirant des fabulistes de l'Antiquité gréco-latine et en particulier d'Ésope, qu'il écrit les Fables qui font sa renommée. Le premier recueil qui correspond aux livres I à VI des éditions actuelles est publié en 1668, le deuxième (livres VII à XI) en 1678, et le dernier (livre XII actuel) est daté de 1694. Le brillant maniement des vers et la visée morale des textes, parfois plus complexes qu'il n'y paraît à la première lecture, ont déterminé le succès de cette œuvre à part et les Fables de La Fontaine sont toujours considérées comme un des plus grands chefs d’œuvre de la littérature française. Le fabuliste a éclipsé le conteur d'autant que le souci moralisant a mis dans l’ombre les contes licencieux publiés entre 1665 et 1674.
ally-net
ally-net
Administratrice
Nombre de messages : 5257
Localisation : Lorraine-Moselle
Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007

Un jour, une fable Empty Jean de la Fontaine

Ven 8 Juil 2011 - 7:40
La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf


Une Grenouille vit un Boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant : "Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ?
- Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point.". La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.
ally-net
ally-net
Administratrice
Nombre de messages : 5257
Localisation : Lorraine-Moselle
Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007

Un jour, une fable Empty un jour, une fable

Lun 11 Juil 2011 - 7:36
Le Loup devenu Berger


Un Loup qui commençait d'avoir petite part
Aux Brebis de son voisinage,
Crut qu'il fallait s'aider de la peau du Renard
Et faire un nouveau personnage.
Il s'habille en Berger, endosse un hoqueton,
Fait sa houlette d'un bâton,
Sans oublier la Cornemuse.
Pour pousser jusqu'au bout la ruse,
Il aurait volontiers écrit sur son chapeau :
C'est moi qui suis Guillot, berger de ce troupeau.
Sa personne étant ainsi faite
Et ses pieds de devant posés sur sa houlette,
Guillot le sycophante approche doucement.
Guillot le vrai Guillot étendu sur l'herbette,
Dormait alors profondément.
Son chien dormait aussi, comme aussi sa musette.
La plupart des Brebis dormaient pareillement.
L'hypocrite les laissa faire,
Et pour pouvoir mener vers son fort les Brebis
Il voulut ajouter la parole aux habits,
Chose qu'il croyait nécessaire.
Mais cela gâta son affaire,
Il ne put du Pasteur contrefaire la voix.
Le ton dont il parla fit retentir les bois,
Et découvrit tout le mystère.
Chacun se réveille à ce son,
Les Brebis, le Chien, le Garçon.
Le pauvre Loup, dans cet esclandre,
Empêché par son hoqueton,
Ne put ni fuir ni se défendre.
Toujours par quelque endroit fourbes se laissent prendre.
Quiconque est Loup agisse en Loup :
C'est le plus certain de beaucoup.
ally-net
ally-net
Administratrice
Nombre de messages : 5257
Localisation : Lorraine-Moselle
Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007

Un jour, une fable Empty Un jour ... une fable

Lun 24 Oct 2011 - 15:13
Instituteur de 1972 à 2006, Gérard Sansey a commencé à écrire des fables en 1985. Sa vision humaniste du monde et son indépendance d'esprit s'accordant mal avec le "politiquement correct" et la pensée unique, il va utiliser ce moyen pour dénoncer les dérives qu'il perçoit dans divers domaines.

Il publie cinq cahiers en auto-édition avant que les éditions Elytis regroupent, en 2001, l'ensemble dans le tome 1.

En 2005 paraît le tome 2 illustré par les gravures de Jean-Michel Charpentier.

Un roman, Juillet des dahuts, paraît en 2006 chez le même éditeur.

Parallèlement, son métier d'enseignant l'amène à complèter, en 2001, par un ensemble d'exercices la Méthode Boscher pour l'apprentissage de la lecture. Le Cahier de lecture sera ensuite suivi par un Cahier d'exercices de calcul puis un Cahier d'écriture en 2003.

Enfin, en 2006, il publie chez France Loisirs une méthode complète d'apprentissage de la lecture : A petits pas vers la lecture, qui sera relayée en 2007 par les éditions JC Gawsewitch.

En 2007 et 2009, il enrichit encore la Méthode Boscher d'un Cahier des sons, d'un Cahier de graphismes ainsi que d'un ensemble de livrets progressifs pour accompagner l'apprentissage de la lecture.
En 2008 sort aux éditions Pyrémonde un recueil contenant ses histoires en patois saintongeais.
Il travaille actuellement sur un troisième recueil de fables et sur un ensemble de réflexions à vocations de mini électrochocs destinés aux consciences anesthésiées, ainsi que sur un essai qui fait la chasse aux fausses opinions en matière d'apprentissage de la lecture.

ally-net
ally-net
Administratrice
Nombre de messages : 5257
Localisation : Lorraine-Moselle
Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007

Un jour, une fable Empty Fables des temps modernes

Lun 24 Oct 2011 - 15:42
Le gendarme, le savant et son fils

Sur le bord d'une route, un gendarme à l'afffût
Epiait les autos sans le moindre raffut.
Un savant très distrait conduisait sa voiture
Sans avoir, quelle horreur, attaché sa ceinture,
Escorté de son fils, aussi contrevenant.
C'était, pour le guetteur, un outrage insolent.
D'un bond sur le chemin, tel Arès, indomptable,
Il ordonna l'arrêt à l'impudent coupable.
"Messieurs, déclara-t-il, le fait est contesté :
Vous méprisez sans crainte la légalité.
La ceinture ballante en fournit une preuve.
Le chauffeur s'excusa : la voiture était neuve,
Et tenir le volant l'occupait tout entier.
Il trouva cent raisons, chacune fort habile
D'excuser cet écart f'une façon civile,
A tel point qu'étourdi, le pauvre policier
Hésitait fort. Le fils reprit, haussant l'épaule:
"Pouvez-vous affirmer, sans vous désobliger,
Que toujours ce lien nous saura protéger ?
Je demande à le voir s'acquitter de ce rôle
Afin de mieux juger de son apportunité.
-Je ne sais, dit Pandore, où se tient vérité,
Mais le code est formel, que partout je révise :
Je vois l'infraction, partant, je verbalise.

Rien ne sert de penser, nous dirait Maître Jean,
Il faut, le plus souvent, savoir se taire à temps.

Gérard Sancey (Fables, éditions ELYTIS)
ally-net
ally-net
Administratrice
Nombre de messages : 5257
Localisation : Lorraine-Moselle
Emploi : travailleur social à la retraite
Date d'inscription : 08/01/2007

Un jour, une fable Empty philo etc

Dim 29 Jan 2012 - 16:21
Suggéré par Gavroche

Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer, à l'exception d'une année, où ce fut la classe entière qui a connu l'échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme était une idéologie qui fonctionnait, et que personne n'était ni pauvre ni riche !
Un système égalitaire parfait.
Le professeur dit alors :
"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera en tête avec de très bonnes notes."
Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui, eux, étaient ravis.
A l'approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins travailler. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20 ! Personne n'était satisfait ...
Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais, alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux, dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car, quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important, tandis que, si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.
Les choses sont aussi simples que çà !

Voici un petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses.
"Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. "
"Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler, pour le produire sans en tirer profit".
"Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres".
Dr. Adrian Rogers, 1984

Quand plus de la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant mais en les multipliant !

mais vous n 'êtes pas obligé d'être d'accord drunken





lycanthropidus
lycanthropidus
Nombre de messages : 13
Localisation : d'ici ou d'ailleurs
Emploi : contemplatif sponsorisé par l'etat
Age : 62
Date d'inscription : 16/01/2012
http://deslyresetdesespoirs.wordpress.com/

Un jour, une fable Empty Re: Un jour, une fable

Mar 31 Jan 2012 - 6:11
Il manque quelques nuances à cette démonstration... Il n'existe aucun système égalitaire parfait. On ne peux pas demander à un mal-voyant de lire aussi vite qu'un "bien voyant, donc il lui faudra plus de temps pour assimiler un texte et son travail en sera d'autant ralenti; comme on ne peut pas demander à un petit homme râblé de courir aussi vite qu'un grand élancé. Donc l'égalité consiste à considérer chacun également en fonction de ses attitudes.
Il manque aussi l'idée de communauté. si l'idée que le bien de la communauté passe avant les enrichissements personnels, les meilleurs auront à cœur de faire monter la moyenne de la classe.

Enfin il manque quelque chose d'important : Si l'on considère qu'il n'existe qu'une seule matière et que tous doivent être égaux dans celle-ci, on obtient ta démonstration. Mais si l'on considère qu'il existe plusieurs matières et que l'on permet à chacun de se réaliser dans celle où il se sent le plus efficace. Alors le super mateux sera content de monter la note du petit branleur puisque ce dernier aura monter la sienne en mécanique pratique, ou en cuisine, ou en botanique ou en sécurité (par ce qu'il aura chasser des prédateurs animaux ou des membres d'une autre communauté....)

Bref l'égalitarisme tel qu'il était pratiqué en URSS ou en Chine et tel qu'il s'est propagé chez nous en estimant qu'un employé en vaut un autre quelque soit le poste... mène au chaos. Surtout si on hiérarchise les postes. mais si l'on considère que chaque (matière) fonction a la même valeur de base et n'est valorisée que par celui qui l'occupe, le balayeur se fera un challenge de monter la note en entretien de la communauté puisqu'il sait que le cultivateur fait le même challenge et que le médecin le fait aussi...
Bref un père de famille n'est pas moins productif par ce que ses enfants sont à l'école et ne rapportent rien et que sa femme a un petit revenu... Si l'on considère que chaque personne a une place et fait partie de la famille (FRATERNITÉ) On se fout de savoir si sa place demande plus ou moins de talent et d'effort que la notre si il peut s'y réaliser (LIBERTÉ) et qu'il fait de son mieux pour bien la tenir (ÉGALITÉ).
Ce qui perverti ce système c'est que l'on valorise les place et non les gens et qu'on les étalonne à l'argent qu'elles produisent. Et là bien sûr le balayeur est démotivé et le gestionnaire de capital est convaincu qu'on lui pique de l'argent pour le refiler à des loosers sans ambition et sans talent.

Le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, il parait que le communisme c'est exactement l'inverse (sic.)

La société idéale doit permettre l'enrichissement de la communauté par l'épanouissement des individus qui la composent. Si l'enrichissement des uns se fait au détriment des autres un jour les "autres" vont tout casser; et si la puissance de la communauté est basé sur l’asservissent des individus, un jours les individu vont faire éclater la communauté. Il faut permettre les individualités tout en freinant les individualismes et c'est réalisable. C'est d'ailleurs grosso-modo le sens de toutes les religions avant que les dogmes ne créent eux-aussi des hiérarchies dans lesquels les postes donnent leurs valeurs aux gens. alors que se doit être les gens qui donnent la valeur aux postes. Les différents gouvernements socialistes se sont toujours appuyés sur d'innombrables bataillons de fonctionnaires. Or, et ta démonstration le prouve, le pire ennemi du socialisme, c'est le fonctionnaire.
Gavroche_
Gavroche_
Forecnet
Nombre de messages : 2448
Localisation : Lorrain mais citoyen du monde..
Emploi : Poseur de pavés sur les barricades...
Date d'inscription : 19/01/2007

Un jour, une fable Empty Re: Un jour, une fable

Mer 1 Fév 2012 - 17:08
Le système égalitaire parfait se nomme utopie.
Sur le plan, tout est bon... un peu comme sur les plans de montage des meubles IKEA...!!! Embarassed Embarassed
Cependant, l'homme étant ce qu'il est, et malheureusement pas qu'avec des qualités, le système ne peut fonctionner correctement sans aller à l'échec.. En effet, même en y mettant la meilleure volonté du monde, il y aura toujours des profiteurs qui voudront avoir mais ne rien faire pour participer donc redistribuer... à commencer par les dirigeants...
Parlons des gens qui se lèvent tôt le matin, qui vont travailler, qui gagnent une misère, qui se serrent la ceinture à longueur d'année pour se nourrir et nourrir leurs gosses, leur payer des études et qui, à la fin de chaque mois, comptent s'il leur reste encore quelques piècettes dans leur portemonnaie pour régler leurs factures.... Expliquons à ces gens qu'il va falloir donner encore plus pour que certains puissent rester au lit jusqu'à midi..
C'est vrai que des gens ont besoin d'aide et qu'il faut les aider.. Je suis le premier à le dire et à le faire..
Mais aidons ceux qui le méritent, qui veulent s'en sortir et font tout pour le faire.
Personnellement, j'en ai assez d'aider des personnes comme, pour ne pas le nommer, mon cousin germain. Ce dernier ne travaille pas, vit d'allocations, ne se soucie de rien et encore moins de travailler (il a dû arracher la page qui parle de ce mot dans son dictionnaire).. La seule chose qu'il est capable de dire et qu'il profite de ses droits et de la société...
Bref, pour lui le communisme c'est "donne moi ta montre, je te donnerai l'heure".
Contenu sponsorisé

Un jour, une fable Empty Re: Un jour, une fable

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum